La relation à la photographie de Silvana Reggiardo relève d’une expérience sensible : expérience de la marche, de l’espace, expérience visuelle, expérience instrumentée.
Sans chercher à documenter le réel, Silvana Reggiardo appréhende l’outil photographique avant tout comme un objet de vision plutôt que comme un instrument de captation. Si dans son mode opératoire l’artiste emprunte à la photographie de rue, elle pratique le rapprochement extrême en abolissant la distance grâce au téléobjectif, et suscite ainsi une perte de repères. Les espaces urbains sont ses terrains d’expérience privilégiés.
L’acte photographique lui permet d’accéder à leur dimension optique propre en jouant sur les oppositions opacité/transparence, intérieur/extérieur, espace public/espace privé, en s’appuyant sur les propriétés des matériaux de l’architecture moderniste – le miroir, le miroir sans tain, la vitre et l’acier.
L’ensemble du travail présenté s’articule autour de la photographie d’une vitrine offrant à voir une installation lumineuse évoquant une œuvre de Dan Flavin. En contrepoint de cette image, des œuvres issues de trois séries distinctes adoptent des points de vue qui jouent avec le fragment et le détail.
Les reflets colorés sur une colonne d’acier de "Sans titre, New York" font surgir des paysages synthétiques. "L’air ou l’optique" s’attache aux variations de la lumière prélevées sur les surfaces vitrées de façades de bureau monolithiques.
L’interférence du verre s’impose toujours, soit par les traces qui entachent sa surface, soit par la déformation optique provoquée par ses propriétés réfléchissantes. Dans "Effet de seuil", Silvana Reggiardo agit autour de ces zones intermédiaires qui séparent l’espace public de lieux privatifs. L’effet de seuil pourrait désigner ici cet état particulier où l’image bascule de la figuration vers l’abstraction, elle en explore les limites par un double jeu avec les reflets des vitrages photographiés et des verres de l’encadrement.
La relation à la photographie de Silvana Reggiardo relève d’une expérience sensible : expérience de la marche, de l’espace, expérience visuelle, expérience instrumentée.
Sans chercher à documenter le réel, Silvana Reggiardo appréhende l’outil photographique avant tout comme un objet de vision plutôt que comme un instrument de captation. Si dans son mode opératoire l’artiste emprunte à la photographie de rue, elle pratique le rapprochement extrême en abolissant la distance grâce au téléobjectif, et suscite ainsi une perte de repères. Les espaces urbains sont ses terrains d’expérience privilégiés.
L’acte photographique lui permet d’accéder à leur dimension optique propre en jouant sur les oppositions opacité/transparence, intérieur/extérieur, espace public/espace privé, en s’appuyant sur les propriétés des matériaux de l’architecture moderniste – le miroir, le miroir sans tain, la vitre et l’acier.
L’ensemble du travail présenté s’articule autour de la photographie d’une vitrine offrant à voir une installation lumineuse évoquant une œuvre de Dan Flavin. En contrepoint de cette image, des œuvres issues de trois séries distinctes adoptent des points de vue qui jouent avec le fragment et le détail.
La relation à la photographie de Silvana Reggiardo relève d’une expérience sensible : expérience de la marche, de l’espace, expérience visuelle, expérience instrumentée.
Sans chercher à documenter le réel, Silvana Reggiardo appréhende l’outil photographique avant tout comme un objet de vision plutôt que comme un instrument de captation. Si dans son mode opératoire l’artiste emprunte à la photographie de rue, elle pratique le rapprochement extrême en abolissant la distance grâce au téléobjectif, et suscite ainsi une perte de repères. Les espaces urbains sont ses terrains d’expérience privilégiés.
Les reflets colorés sur une colonne d’acier de "Sans titre, New York" font surgir des paysages synthétiques. "L’air ou l’optique" s’attache aux variations de la lumière prélevées sur les surfaces vitrées de façades de bureau monolithiques.
L’interférence du verre s’impose toujours, soit par les traces qui entachent sa surface, soit par la déformation optique provoquée par ses propriétés réfléchissantes. Dans "Effet de seuil", Silvana Reggiardo agit autour de ces zones intermédiaires qui séparent l’espace public de lieux privatifs. L’effet de seuil pourrait désigner ici cet état particulier où l’image bascule de la figuration vers l’abstraction, elle en explore les limites par un double jeu avec les reflets des vitrages photographiés et des verres de l’encadrement.
L’acte photographique lui permet d’accéder à leur dimension optique propre en jouant sur les oppositions opacité/transparence, intérieur/extérieur, espace public/espace privé, en s’appuyant sur les propriétés des matériaux de l’architecture moderniste – le miroir, le miroir sans tain, la vitre et l’acier.
L’ensemble du travail présenté s’articule autour de la photographie d’une vitrine offrant à voir une installation lumineuse évoquant une œuvre de Dan Flavin. En contrepoint de cette image, des œuvres issues de trois séries distinctes adoptent des points de vue qui jouent avec le fragment et le détail.
Les reflets colorés sur une colonne d’acier de "Sans titre, New York" font surgir des paysages synthétiques. "L’air ou l’optique" s’attache aux variations de la lumière prélevées sur les surfaces vitrées de façades de bureau monolithiques.
L’interférence du verre s’impose toujours, soit par les traces qui entachent sa surface, soit par la déformation optique provoquée par ses propriétés réfléchissantes. Dans "Effet de seuil", Silvana Reggiardo agit autour de ces zones intermédiaires qui séparent l’espace public de lieux privatifs. L’effet de seuil pourrait désigner ici cet état particulier où l’image bascule de la figuration vers l’abstraction, elle en explore les limites par un double jeu avec les reflets des vitrages photographiés et des verres de l’encadrement.
Née en 1967 en Argentine, la photographe Silvana Reggiardo vit et travaille à Paris. Les espaces urbains sont ses terrains d’expérience privilégiés.
En avant-première nous présentons l'édition limitée de la série Rebel's de Philippe Chancel : un superbe coffret tiroir avec 12 photographies originales signées par l'artiste.
Edition de 12 exemplaires et deux épreuves d’artiste, tirages pigmentaires sur papier Baryta Prestige, 33 x 48 cm.
« Comme eux, j’ai 20 ans. Paris, extérieurs nuit, intérieurs brillant. Tout début des années 80, le triangle grands boulevards, République, gare de l’Est, marque leur territoire. Les années 50 se refont violence, à la manière de West Side story entre deux bandes rivales venues des banlieues mais aussi des beaux quartiers : les Vikings et les Panthers. Blacks, blancs, beurs. Belles gueules comme déjà fracassés. Le fond de l’air est aux tribus, aux look, la presse branchée recherche du nouveau et intéressant, j’ai trouvé j'en suis persuadé l’histoire la plus hype du moment.
Embrouilles, mais surtout, et c’est ce que je viens chercher cette foutu trilogie sexe drogue et Rock&Roll. Je m’immerge à fond avec eux, accepté, rejeté, ou pris entre deux feux. Je photographie sans cesse pendant plus d’un an ces traversées nocturnes et ces dérives si désirées, je livre bagarre avec mon flash boosté à la tri X de mon Nikon. Pour essayer de scander au firmament la vie brulante et à toute blinde qui s’affiche sous mes yeux dans l’espérance enfouie d’un seul et possible lendemain. »
Né en 1959, Chancel poursuit depuis plus de vingt ans une expérience photographique à l'intersection entre art, documentaire et journalisme.
Images : travail photographique de Silvana Reggiardo © Silvana Reggiardo / Galerie Melanie Rio Fluency.