Justin Weiler
OPERIRE #8
Vernissage le mardi 10 mai à 18h
Exposition du 10 au 15 mai 2022
Justin Weiler
OPERIRE #8
Vernissage le mardi 10 mai à 18h
Exposition du 10 au 15 mai 2022
Introduite l’année dernière par une installation immersive de stèles en verre et peintures à l’encre de Chine, l’exposition Operire #8 présente la nouvelle série couleur de peintures sur verre du jeune plasticien Justin Weiler.
"Les trois couleurs primaires, si on les mélange, deviennent noir, ce noir auquel Justin Weiler nous avait habitué dans son travail. Ici, le cyan, le magenta et le jaune ne sont pas mélangés mais superposés. Et c’est bien l’absence d’une des couleurs primaires qui fait naître la couleur.
Pour Justin Weiler, la démarche est la même, il y a toujours ce besoin de cacher, de dissimuler et chaque couche de peinture recouvre un peu plus le verre pour effacer la transparence. Pourtant une partie du dessin laissé vierge vient révéler un espace architectural qui structure chaque peinture. Les motifs se suivent et relient les peintures entre elles. Une trame se dessine qui nous emmène dans un parcours linéaire. On suit l’exposition de tableau en tableau, l’un amenant l’autre, on se laisse entraîner. Pas à pas.
Dans le motif, des spectres apparaissent, des fantômes, des apparitions perspectives nous projettent dans la peinture.
Au geste de recouvrement minutieux du verre s’ajoutent les strates de verres, des plans qui se superposent et laissent entrer la lumière par un protocole précis mis en place par l’artiste.
Ce sont les réserves de peintures qui révèlent la lumière, la profondeur et la subtilité de la peinture. Les choses s’entremêlent, on ne sait plus si la lumière influe sur la perception de la couleur ou bien l’inverse." Annie Fillon, 2022.
Introduite l’année dernièrepar une installation immersive de stèles en verre et peintures à l’encre de Chine, l’exposition Operire #8 présente la nouvelle série couleur de peintures sur verre du jeune plasticien Justin Weiler.
"Les trois couleurs primaires, si on les mélange, deviennent noir, ce noir auquel Justin Weiler nous avait habitué dans son travail. Ici, le cyan, le magenta et le jaune ne sont pas mélangés mais superposés. Et c’est bien l’absence d’une des couleurs primaires qui fait naître la couleur.
Pour Justin Weiler, la démarche est la même, il y a toujours ce besoin de cacher, de dissimuler et chaque couche de peinture recouvre un peu plus le verre pour effacer la transparence. Pourtant une partie du dessin laissé vierge vient révéler un espace architectural qui structure chaque peinture. Les motifs se suivent et relient les peintures entre elles. Une trame se dessine qui nous emmène dans un parcours linéaire. On suit l’exposition de tableau en tableau, l’un amenant l’autre, on se laisse entraîner. Pas à pas.
Dans le motif, des spectres apparaissent, des fantômes, des apparitions perspectives nous projettent dans la peinture.
Au geste de recouvrement minutieux du verre s’ajoutent les strates de verres, des plans qui se superposent et laissent entrer la lumière par un protocole précis mis en place par l’artiste.
Ce sont les réserves de peintures qui révèlent la lumière, la profondeur et la subtilité de la peinture. Les choses s’entremêlent, on ne sait plus si la lumière influe sur la perception de la couleur ou bien l’inverse." Annie Fillon, 2022.
Justin Weiler
Justin Weiler (1990) est diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, Paris, avec les félicitations du jury, en 2017. Il vit et travaille à Nantes.
Il a été successivement lauréat du Prix des Arts Visuels de la ville de Nantes, de la 15ème Biennale des Arts actuels du CRAC de Champigny sur Marne, de la Bourse Diamond, du prix Cogedim/Beaux-Arts de la première œuvre et du prix des Beaux-Arts de Paris pour la Collection de la Société Générale. Son travail a été présenté lors de plusieurs expositions en France, mais aussi en Chine, à Chypre, en Espagne et au Luxembourg.
Dédale au Musée d'Arts de Nantes
du 11 février au 30 septembre 2022
Vernissage le jeudi 12 mai à 18h30
Le Musée d’arts invite Justin Weiler à investir l’espace vitré situé sur le parvis du musée. Dans un dialogue entre la rue et le musée, l’artiste conçoit une installation composée de pans de verre colorés par l’application de multiples passages minutieux et lents de peinture et d’encre.
La matérialité de l'espace et celle de la sculpture se fondent pour former un tout convoquant la lumière. A travers la répétition du geste, l'artiste propose une oeuvre sensible aux points de vue multiples.
Vues de l'exposition à la galerie : © Germain Herriau